L’association Satellite fête dignement la rentrée universitaire en organisant pour la septième fois cette année le festival Sat Rocks!
Sat Rocks VII, ça se passe le vendredi 26 septembre et c’est trois scènes, trois bars et diverses animations, le tout dans et autour de Satellite, à l’EPFL, sur les trois étages du bâtiment CM.
Cette année, nous aurons le plaisir d’accueillir neuf artistes aux styles variés — que vous soyez plutôt fan de hip-hop, d’électro ou de rock, il y en aura pour tous les goûts!
Entrée 15.- / 10.- (carte Sat)
Navettes gratuites pour le retour vers Renens/Malley/Lausanne, à 1h30, 2h30 et 3h30.
Grande Scène
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La Canaille (Rap conscient / FR)
The Experimental Tropic Blues Band (Rock & Roll / BE)
Francis Francis (Hype pop / CH)
Scène Sat
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The Cyborgs (Electro Blues / IT)
Primasch (Rock Tzigane / CH)
Vagalatschk (Grunk / CH)
Scène UNDGND
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Dapayk Solo (Techno minimal / DE)
Dreksler & Haerle (Techno minimal / CH)
Narayan (Techno minimal / CH)
Tout a commencé avec un vieux PC et un synthétiseur emprunté. Lorsque Dapayk alias Niklas Worgt a commencé a jouer à l'âge de 15 ans, son studio est rapidement devenu sa deuxième maison.
Obsédé à l'idée de réunir ses styles musicaux préférés des années 90 dans ses productions, son voyage l'emmena du Drum'n'Bass à la House et enfin à la Techno.
Le va-et-vient entre ces différents styles et le fait qu'il ne se focalise pas sur un seul d'entre eux définit la musique de Dapayk: groovy, edgy et différent. Avec des titres sur les labels Stil vor Talent, Herzblut et son propre label Mo's Ferry Prod., Dapayk a prouvé ses talent pendant plus d'une décénie. Ses 7 LP et plus de 50 singles fond de lui un des acteurs les plus importants dans le monde de la musique électronique.
Il a pu étendre ses talents de producteur avec ses propres projets, tels que Dapayk&Padberg ou Marek Bois. D'autres artistes tels que Monika Kruse, Marcel Knopf ou encore Kleinschmager Audio peuvent compter sur lui quand il s'agit de sortir leurs meilleurs titres du studio.
Dreksler & Haerle est le fruit d'une longue amitié entre Jon Donson (Sascha Hodler) et Nachtaktiv (Lukas Süess). Après plusieurs années de travail sur leurs propres projets, ils décident fin 2010 de joindre leur forces pour développer un show live. Une année plus tard, ils délivrent leur live à une soirée du label Substanz et se font rapidement connaitre dans la région Bernoise. Leur tech-house teintée de funk et de progressive les emmènera aux quatre coins de la Suisse et enfin au festival Sat Rocks VII, où ils feront vibrer la scène Underground.
Originaire de Bienne, Narayan aime un mélange de techno à la fois mécanique et envoûtante, semblant sortir d'un croisement entre une cave de Detroit et un club berlinois.
La recette est efficace, et le résultat mémorable, comme une gifle qui fait du bien.
The Cyborgs est un duo d'"electrock" boogie. Ils ont leur propre style d'elektro blues cradingue et jouent même quelques chansons traditionnelles des débuts du delta blues.
The Cyborgs débarquent tout droit de l'année 2110, où il n'y a plus de blues et le monde touche à sa fin (plus de soleil, plus de musique, plus de rêves...), ils remontent les siècles pour trouver des informations afin de faire survivre le blues, et leurs chansons parlent de leur monde et de sa déchéance. Certains disent qu'ils portent un masque parce qu'ils ne connaissent pas la lumière du soleil et n'ont jamais vu les étoiles ni le ciel.
Comme ils l'ont dit lors d'une interview "nous venons du futur, dans le présent, pour maintenir le passé en vie".
Leurs noms sont "Zero" et "One".
Las d'exprimer son savoir-faire sur des pièces classiques trop figées à son goût, le violoniste virtuose Primasch a branché son violon sur le 220 volts pour se forger un son énorme et unique, au service d'un crossover original de blues-rock et de folklore oriental. De son archet, il tire un trait d'union aussi imprévu qu'enthousiasmant entre notes bleues et harmonies gypsy. Avec le Tzigan Dreams' Collector, ils revisitent le répertoire traditionnel gitan, klezmer, turc et hongrois, en soumettant leurs mélodies éternelles à un traitement rock de choc, sans fausse pudeur.
Primasch ose tout et distribue moult clins d'œil à Jimi Hendrix, Gary Moore et Led Zeppelin. S'il n'hésite pas à lorgner du côté du metal (Odessa Bulgar, The Sultan's Throne, Fun Tashlikh & Badkhen Freylakh), il sait aussi se faire tour à tour tendre et langoureux (Moskovskija Okna, A Glezele Vayn, Little Girl), hypnotique et fascinant (Gasn Nigun, Moj Dilbere, Orientalishe Melody,) ou furieusement dansant et entraînant (Miserlou, Tziganoshka, Go Ahead!).
Dans l'ambiance festive et endiablée de la taverne musicale de Primasch & The Tzigan Dreams' Collector, c'est le whisky qui accompagne les baklavas et les œufs au bacon se dégustent à la vodka. Na zdrowie!
Ya Vagalatschki !
VAGALATSCHK est un groupe de GRUNK actif depuis 2005, composé de six musiciens d’origine polonaise, américaine, française et suisse.
Voix, accordéon et électronique, saxophone, guitare électrique, basse électrique et batterie sont les moyens qu’ils utilisent pour créer un folklore de cave ultra dansant forgé dans l’énergie des thèmes de la musique Gypsy, du gRoove afro-américain, et de la rage du pUNK. C’est du GRUNK.
Dans un grand écart entre la no wave et la new pop, teinté de post rock et d’électro, Francis Francis est le capitaine d’un mobile expérimental dont les Argonautes – synthétiseurs, guitares, basse et batterie – naviguent avec pour figure de proue totémique un grain de voix aussi lancinant et chevrotant qu’hypnotique. Ceux qui y laisseront traîner leur oreille attraperont le virus du dépaysement addictif. De l’animal au machinal en passant par l’ethnique : attention incubation par tubes!
Fer de lance de la scène rock & roll made in Belgium, le trio liégeois est devenu une valeur sûre de la scène rock européenne...10 ans de concerts, 1 EP et 2 albums plus tard, c'est à New York, dans le studio de Matt Verta Ray (Heavy Trash) et sous la houlette de Jon Spencer (JSBX, Heavy Trash, Boss Hogg, Pussy Galore) que le groupe a enregistré son dernier album, 'Liquid Love' (JauneOrange), qui fait l'objet d'une presse plus qu'élogieuse!
La scène reste bien entendu leur terrain de jeux favoris, et leurs performances explosives continuent à séduire les amateurs de sensations fortes, pour le meilleur et pour le pire!
À deux pas du bitume, proférant une parole libératrice, La Canaille livre un cri d’émancipation poétique, intense et spontané. Lucide, impliqué et impliquant, le rappeur décrit un carcan usinier sauvage, difficile, réel, en proie à la montée des extrêmes, au combat politique affirmé, libre de ses mots face à des parcours de vie intenables. Authentique, ce grand amateur des textes d’Aimé Césaire manie le vers et la prose avec une dextérité vivifiante.