Les chamans de Goayandi viennent envelopper Satellite de leur aura mystique. Et vos pieds ne pourront s'empêcher de danser, échauffés qu'ils seront avec les cuivres électriques du (du ? de Le ?) Bonk !
Subtile alchimie aux multiples couleurs de la vie, la musique de GOAYANDI vous invite à un voyage festif et dansant, accompagné de mélodies hypnotiques et de rythmes tribaux, le tout servi en acoustique!
Entre tradition et modernité, les musiciens de Goayandi fusionnent avec énergie, les cultures, les époques et les couleurs sans aucun son artificiel. Ils s'inspirent de musiques du monde, de sonorités psychédéliques et de rythmiques tribales.
Dans la lignée d'Hilight Tribe, ils s’inscrivent dans le mouvement "Transe Naturelle" ou "Natural Transe". Un tout nouveau genre musical qui se développe depuis le milieu des années 90.
Il émane de cette Techno acoustique une réelle intention de communion et d’interaction entre les continents, les peuples, les cultures et les gens de toutes générations.
La danse et le concert retrouvent ici leur vocation première, être une célébration festive et spirituelle dans la transe collective.
Le Bonk est né en 2011 à Villeurbanne, dans la banlieue Lyonnaise, de la rencontre fortuite de colocataires aux horizons musicaux radicalement différents. Virgile Delmas, le machiniste, arpente alors depuis plusieurs années le milieu des free party où il se produit régulièrement dans des sets orientés « techno » à tendance punko minimaliste – typiquement le genre de musique qui prend tout son sens au petit matin dans un champ boueux de Creuse face à un public amoché. De son côté, le trompettiste Alberto Bertinato est avant tout un fanatique de musique balkanique, il puise ses influences chez Boban Markovic ou la Fanfare Ciocarlia, apprend le Rrômanès et passe systématiquement ses vacances dans les Balkans… Le saxophoniste, Frédéric Abry, est lui davantage tourné vers les États-Unis et leur culture des « marching bands » issue de la Nouvelle Orléans et rendue célèbre par des groupes comme le Hot 8 Brass Band, le Rebirth Brass Band ou encore Youngblood Brass Band. Enfin, le batteur Jean Delaval trouve ses références dans la musique latine et notamment la tradition de la musique de rue brésilienne souvent illustrée chez nous par des batucadas. Opposées par bien des aspects, ces diverses influences ont tout de même en commun d’être issues d’un mouvement populaire, d’une musique de la débrouille qui s’est construite avec ce qui était disponible. Des rues de Sao Paulo à la banlieue de Manchester, du quartier Tremé jusqu’à Guča, ce sont de véritables cultures issues de la rue, festives mais complexes, traditionnelles mais vivantes.