Abandonnez-vous aux volutes de transe mystique dégagées par la musique rituelle et cosmopolite de Djemdi. Parcourez les rives colorées dessinées par leurs vibrations telluriques de djembé et de didgeridoo ; elles sont suffisamment puissantes pour venir à bout, avec vous, de la despotique dorsale est-indienne qui éloigne arbitrairement l'Afrique de l'Océanie !
Pour un démarrage moins abstrait mais tout aussi jouissif, les Faut qu'ça guinche nous offriront en apéro leur rock-chanson-guinguette qui par un pouvoir mystérieux imprime un sourire, parfois mélancolique, souvent extatique, sur tous les visages dans chaque salle où ils se trouvent...
Le nouvel album de Djemdi, « L.O.V.E.3.0. », est dans les bacs depuis le 16 avril dernier.
C’est en 2003 à Grenoble que Djemdi voit le jour autour de Flop’s (Florent Diara), Baptiste Vallet, Kéké Muin et Rod Diara. Musicalement, Djemdi s’inscrit dans un courant musical à part qui célèbre la rencontre d’instruments ancestraux (le djembé, le didgeridoo et la basse) et ainsi de deux continents : l’Afrique et l’Océanie. Ils ont déjà à leur actif pas moins de trois albums (« +&+ », « +&+, rmx » et « 1+1+1+1=1 »), et figurent dans le track-listing de nombreuses compilations. Djemdi revient aujourd’hui avec son nouvel opus, « L.O.V.E.3.0. », un opus quasi mystique qui emmène une nouvelle fois l’auditeur au cœur de la transe et des rythmes tribaux. « L.O.V.E.3.0. » confirme l’identité musicale et l’authenticité de Djemdi. Inutile de dire que chaque morceau (qui porte ici le nom d’une matière (« rubis », « cobalt », « fer », « terre », « ébène », « ambre »…) est profondément vivant et vibrant.
La musique de Djemdi invite certes à l’évasion à proprement parler, mais au voyage intérieur aussi. L’opus est composé de 10 titres instrumentaux et d’un unique titre chanté, « Fer », qui prend tout naturellement toute sa place en fin du disque. Fermez les yeux et laissez-vous aller.
Faut qu’ça guinche est un groupe de chanson française « festive »: une énergie débordante sur scène, des textes travaillés tantôt militants, tantôt plus intimes, des influences rock et tzigane tout cela joué avec des instruments acoustique (violon, accordéon). En quelques mots, une musique populaire qui dépote! Avec près de 10 ans de carrière, plus de 600 concerts, 10 000 albums vendus, un "prix SACEM", le groupe faut qu’ça guinche plaide toujours pour une chanson vivante au plus proche du public. Leurs concerts sont des spectacles qui offrent généreusement à voir et à entendre, à réfléchir et à rire, et donnent rapidement envie de se rapprocher et de danser jusqu’au bout de la nuit ! On les a vu sur scène à côté de groupe comme HK et les saltimbanks, La rue Kétanou, Les Fatals Picards, Boulevard des airs, Debout sur le Zinc...