Soirée Electro

Concert

On peut dire sans trop se tromper que ce sont des habitués. Après 10 ans passés à décimer les scènes du monde entier, X-Makeena a tenu à venir cracher une dernière fois sa fusion de dubstep et d’electronica nourrie d’influences hiphop et de drum’n’bass à Satellite à l’occasion de sa tournée d’adieu. A ne manquer sous aucun prétexte !
Double Nelson sera également de la fête pour vous faire halluciner des conduits auditifs avec son discocore/indusgroove deviant hypnotico-ultrabass-swingtrash (..tribal), punk'n bass-machine urbain (..psyche).

Infos

Artistes

X-Makeena

X Makeena a été formé en 2001 et s'est fait remarquer par des programmateurs bretons lors d'une soirée Foutadawa à L'Antipode en 2002. S'ensuit une série de concerts en Bretagne (Transmusicales, Astropolis, Panoramas…) qui s'étend progressivement à d'autres villes françaises et à la Belgique… Death on the wax, leur premier album, sort en 2004 chez Foutadawa, collectif rennais de groupes auto-produits (Percubaba, Strup X, Yosh…).
Après une prestation torride aux Vieilles Charrues, X Makeena est invité au Festival des Musiques Emergentes au Québec et dans les clubs de Toronto.
Le groupe est déjà activement soutenu par l'ATM (Transmusicales, Ubu). Il est alors programmé à la suite des Beastie Boys aux Trans devant leur public à Rennes. Suivront les Trans en Norvège et à Pékin en Chine.
Lauréat du FAIR 2005 et du Monte Charge de la Fédurok, X Makeena a fait plus de 70 dates de 2005 à 2006 dans toute la France ainsi qu'en Belgique, en Bulgarie et en Norvège.

2007 fut une étape importante dans la vie du groupe avec la sortie de son deuxième album Instinctive Dérive et la création d'un nouveau spectacle avec l'aide de l'Antipode et de l'ATM. Le groupe a fait appel au scénographe Gildas Puget (Chtou-Cie Qualité Street) et au collectif d'éclairagistes Light FX pour mettre au point une scénographie innovante utilisant des structures modulables et mobiles permettant au groupe de se déplacer sur scène et de faire varier l'espace scénique sur le thème de la dualité Homme- Machine.

Le spectacle a été joué une centaine de fois jusqu'à fin 2008 et a permis au groupe d'élargir son champ d'action avec une tournée en Inde, au Québec, des concerts en Indonésie, Cambodge, Laos, Espagne, Pays-Bas, Suisse, Belgique… Au cours de cette tournée, les musiciens ont animé des ateliers d'initiation à la M.A.O. et au beat-box.

Après un an de préparation, X Makeena revient sur scène présenter son nouvel album à partir du 25 Septembre 2009. Le groupe crée un nouveau spectacle à Rennes à l'Antipode et au Jardin Moderne avec Gildas Puget à la mise en scène et Light Fx aux lumières. De nouvelles disciplines seront intégrées pour un spectacle toujours plus innovant.

Ce troisième album se démarque des précédents par une approche plus subtile et maitrisée de la composition, ralentissant le tempo tout en conservant l'énergie qui caractérise le groupe. Les machines grondent et crachent une fusion de dubstep et d'electronica nourrie d'influences hiphop et de drum'n'bass. Des beats lourds et hachés, portés par de puissantes lignes d'infrabasse qui nous emmènent dans des univers sonores inquiétants laissant une grande part à l'imaginaire. Les textes des deux chanteurs (Says et Vicking) décrivent avec hargne une vision sombre du monde dans lequel nous vivons (ou dans lequel nous risquons de vivre) et s'engagent également dans des voies plus introspectives, laissant ainsi s'éveiller des facettes de l'univers d'X Makeena jusqu'ici tapies dans l'ombre.


Double Nelson

Double Nelson : pour halluciner des conduits auditifs.
Il est impossible de décrire cette musique pour la simple et bonne raison que Double Nelson est ... unique : ils réussissent à mixer l'avant-gardisme et le groove matinés d'une démarche industrielle pas piquée des hannetons.
Les compos ne sont pas des morceaux au sens de produit commercial calibré, nous ne sommes pas non plus dans la proposition de compos structurées par le rock ou la pop (avec refrains, ponts et transitions) mais dans l'univers de Double Nelson nous livrant des compos organiques en évolution constante, en création live dans nos ouïes. Ils ont ce don insensé qui consiste à nous faire pénétrer dans leur univers sans trop donner l'impression de savoir où ils vont : détrompez-vous ! Ils vous triturent les cellules auditives, vous manipulent les réminiscences cérébrales, vous achèvent bien les neurones afin de recomposer des échantillons sonores judicieusement malaxés-agencés-manufacturés et rien ne laisserait supposer la présence de la moindre séquence, le moindre logiciel, tant il y a de la vie et de l'humain !
En fait rares sont les groupes réussissant cette alchimie de l'avant-gardisme sonique et une jouissance indéniable à manier le collage sonore. On s'aventurerait bien à citer Skinny Puppy (époque "The last rights") et Tempsion, mais limiter la comparaison à deux groupes serait malhonnête, les collages visuels d'un Lynch donneraient une autre vision de ce groupe pour ce qui est de l'imaginaire délirant.
De toute façon (trop) rares sont les groupes comme Double Nelson à faire oublier la durée d'une composition, tant les structures musicales sont prévisibles chez certains ...
Proposer un blues électro-acoustique sans sample ridicule et dans une mouvance sound-design "c'est pô banal" comme dirait Jean-Pierre dans le film "Louise-Michel". Et ne vous arrêtez surtout pas à une première écoute : leur musique demande plus car elle ne se consomme pas.
Pour faire bref : un son énorme, un imaginaire hallucinant et des compos à secouer sa viande ... Que devrait demander le peuple ? sûrement pas du pain et des jeux mais Double Nelson !


C'est quoi comme musique ?
on n'est pas dans la merde
discocore/indusgroove deviant (..sexy), hypnotico-ultrabass-swingtrash (..tribal), punk'n bass-machine urbain (..psyche) .. souple mais tendu, fonce mais clair, + decors onereux (faut pas deconner avec l'emballage)